On commence à connaître quelques retombées des coton OGM (cf paragraphe « alimentation »: "concernant les risques sanitaires, la crainte s’oriente en priorité vers la création et l’aggravation d’allergies. L’Association Médicale Britannique a déjà signalé certains risques de résistance aux traitements contre les maladies sexuellement transmissibles dues à l’utilisation de protections périodiques en coton génétiquement modifié. Des cueilleurs de coton auraient eux-mêmes présentés de graves réactions dermatologiques avec démangeaisons et cloques" ). Pour autant nos étiquettes vestimentaires ne nous informent pas encore très clairement de la qualité du coton porté. Le prix peut être un indicateur, et encore… Les lieux d’achat des vêtements bio ou en fibres naturelles sont encore très marginaux et le choix est plus que réduit . www.vetement-bio.com , www.machja.fr/site/pret-a-porter , www.bernard-textile.com
On ne peut que regretter qu’aujourd’hui un très grand nombre d’articles contient du polyester, du nylon,… . Ces nouvelles fibres sont si confortables et seyantes ; mais comment les a-t-on réaliser, avec quelle pollution ?....comment vont-ils se dégrader le jour où l’usure précoce les guettera ou que la mode aura encore viré à 180° ....Elles sont fabriquées à partir de produits pétrochimiques non renouvelables à grand renfort d’eau et d’énergie et mettent effectivement très longtemps à se dégrader. Le coton, également, n’est pas aussi naturel qu’on l’imagine ; il s’agit de la culture sur laquelle est vaporisée le plus de pesticides dans le monde.
Des matières comme le chanvre et le lin sont à privilégier ; elles sont légères, absorbent l’humidité et sont anallergiques. Le coton bio est plus souple et plus doux que le coton « classique », de plus il intègre une démarche de commerce équitable.
Le marché vestimentaire est lui aussi devenu une source de consommation effrénée et effarante...un vrai ménage dans nos armoires s’impose, ainsi qu’un retour aux valeurs essentielles. Le plus dur sera de résister aux soldes et aux relances incessantes des ventes par correspondance…